Après une formation du dessin classique qui lui a apporté une certaine rigueur technique, il va progressivement s’éloigner de la figuration pour exprimer sa personnalité dans une peinture plus abstraite où la gestuelle devient importante.
Comme Deschamps aime à l’expliquer : « on a souvent opposé abstraction et figuration. Qu’importe, le réel n’est qu’illusion. Rien n’est fini, figé. Nous sommes dans un monde en perpétuel mouvement. Grouillement de particules, d’idées, d’individus.
Les formes et les couleurs arrivent d’elles-mêmes sur la toile, comme par hasard. Et puis, avec le temps, une architecture se fait jour, composition éphémère faite d’équilibres improbables, laissant la porte ouverte à l’imagination, au rêve.
Je ne cherche pas à délivrer de messages. Je donne à voir, avec l’espoir de provoquer une émotion, comme la musique sait si bien le faire, en faisant appel seulement à la création. »
