Il suit une formation aux Arts à Paris, puis devient professeur agrégé en art plastique.
Seguin aime avant tout nous faire revivre les scènes banales de la vie quotidienne. Ces scènes intimes sont transfigurées par l’irruption de la lumière et de l’espace. Une porte entrouverte laisse deviner la profondeur de la maison tandis que l’amorce d’un escalier invite à imaginer d’autres lieux. Il arrive aussi que le pinceau déborde les limites de la toile pour envahir le cadre lui-même et en faire l’amorce d’une échappée libérée de tout carcan.
La maîtrise technique de Seguin lui permet enfin d’échapper aux écueils inverses d’un anecdotisme trop descriptif comme d’un impressionnisme flou. La solidité de son architecture suffit à imposer la présence et la réalité des lieux qu’il décrit tandis que, jamais criards, les tons proches de ces couleurs contribuent à restituer l’atmosphère intime et chaleureuse des scènes qu’il décrit. Il parvient ainsi à une alliance du rêve et de la réalité qui fait tout l’attrait de son œuvre.